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Le jour des courses.
Tandis que le grand démantèlement de l’entreprise Monde se déroule, mon indifférence générale poursuit son bonhomme de chemin sur le sentier rectiligne des triviales activités journalières. Par exemple le mardi je fais mes courses.
Je grimpe dans la ford escort rouge qui n’a pas de nom car je ne suis pas le genre de personne à donner des noms aux choses, puis je fends la brume par la rocade et je sors avant Dijon-Nord pour débouler sur le parking du Leclerc. Et déjà ce périple s’annonce passionnant.
Je m’empare d’un chariot, que je ne nomme pas pour une raison exprimée plus haut, puis je traverse l’allée centrale dévolue aux promotions du jour sur lesquelles je ne m’attarde guère parce que les promos ça fait prolo. Puis je vogue au gré d’un trajet qui jamais ne varie par les rayons surchargés des fientes hors de prix que la société chie. Non mais qui a besoin d’une machine à café Georges Clooney, sans déconner ? De Kinder Bueno Wilfrid Songa ? De poupées Barbies ? Bon, j’ai l’air de critiquer, mais comme tous ceux qui critiquent j’en croque… mais à choisir j’aimerais mieux une poupée gonflable Britney Spears. Passons.
Le trajet qui jamais ne varie débute toujours par un tour au rayon presse où je sais pourtant ne rien trouver puisque depuis dimanche il y a fort à parier que trois librairies aient eu à subir mes assauts. Je lis beaucoup. Je lis je lis je lis et quand j’arrête je réfléchis. Je réfléchis à tout ce bordel d’ilots de revues d’histoire qui partout chez moi dérivent et menacent de me noyer. Tiens justement les produits ménagers… pas marié pas besoin. Je débouche ensuite sur les boisons gazeuses. Coca Zéro sans caféine sinon je tue des gens. Ah enfin le rayon bière ! C’est con que je ne sois pas alcoolique, sinon j’en aurais pris.
Le pain maintenant. C’est important le pain. C’est essentiel le pain. Des révolutions ont éclaté à cause du pain ! J’aime pas la révolution, je prends du pain. Du pain spécial, du aux graines, du aux noix, parce que le pain normal ça fait peuple. J’aime pas le peuple. Le rayon viande, non loin, m’offre la vision débordante de bidoche rouge ou blanche aux prix si rédhibitoires qu’il me faudrait un crédit pour en prendre. Mais s’endetter ça fait pauvre et j’aime pas les pauvres non plus.
Mon engin crisse soudain des roulettes et pointe son nez grillagé en direction des plats cuisinés, tous faits prêts à servir. Après ces minutes interminables d’errance au milieu de produits communs à tous -ou presque- enfin Le TCM ! le Temple du Célibat Masculin. C’est une allée latérale du magasin alors que le TCF est plein centre, loin là-bas vers les diététiques et les produits frais. Vous voyez bien que rien n’est fait pour qu’on se rencontre. Je me console aux fromages qui pour une masse graisseuse comparable se taisent toujours et n’ont presque jamais de varices.
Un peu de café pour le matin – je ne tue que le matin-, un paquet de pain au lait et du chocolat aux noisettes et la vigie annonce la caisse. Un tapis roulant embarque mes provisions qu’une main saisit et fait passer devant un laser. Tit ! Magique un prix s’affiche ! Et c’est comme ça jusqu’au dernier bidule.
« 42 euros et 30 centimes » dit la caisse.
Je n’aime pas donner des noms aux choses mais il se trouve qu’elle en a déjà un. La caisse s’appelle Alice.
Plagiat
Comme un fou a jeté à la mer des bouteilles vides et puis espère qu’on pourra lire à travers :
Heureux le marin qui nage dans les eaux de son courage, heureux le capitaine dont la gloire est certaine. Mais tous les cris les SOS partent dans les airs et nous voilà pieds et poings liés à vivre de serments foireux et déjà nos jours sont comptés : Ne me quitte pas, je t’aime comme un fou comme un soldat comme une star de cinéma !
Pauvre baby-doll ! Je suis comme un oiseau mort quand toi tu sors. Elle s’en fout. Tout ce qu’elle a trouvé à me dire c’est : Tu vas finir ta vie tout seul !
La Salope !
Et maintenant que vais-je faire de tout ce temps que sera ma vie, de tous ces gens qui m’indiffèrent , maintenant que tu es partie ?
Un jour, ou peut-être une nuit, je reviendrai à Montréal dans un boeing bleu de mer et je lui dirai : Titine, Titine ô ma Titine. je lui dirai : Titine je t’en supplie reviens !
Tu as changé je sais bien, tu es beaucoup moins dansante pis tu marches comme Chaplin , pis t’es devenue parlante. M’enfin c’est mieux que rien alors voici les clés de ton bonheur, il n’attend plus que toi haha.
Elle m’a dit : t’as rien compris, le requiem de Verdi. J’ai la mémoire qui flanche. Lourd comme un cheval mort, avec ma gueule de juif errant, je ne suis pas un héros certes, mais je ne suis rien sans toi. Prends ma main !
Une bonne claque dans la gueule.
La vie en rose quoi.
Stromae
J’accuse
Bref, s’engager ne mange pas de pain, ce qui tombe bien vu que le ménage pain-pâtes n’est pas bon pour la ligne.
Du rose, sans doute…
Bienvenue dans mon monde
Humour noir mes neveux et nièces, humour noir. Faudra vous y faire.
Ambiance rétro
"Des ronds dans l’eau" m’évoque un… ben, un je ne saurais dire quoi. Mais cette chanson me parle.
Cons de tous les pays, Unissez vous!
Pour cette conférence sur la connerie j’en appelle à Kamini:
Cancer
Détournez vous,
Si vous pouviez me donner un verre d’eau
car mes lèvres sont gercées et fanées.
Appelez ma tante Marie,
aidez la à rassembler mes affaires,
et enterrez moi vêtu de mes couleurs favorites.
Mes Frères, mes sœurs
pourtant
Je ne vous embrasserai pas!
Parce que le plus dur dans tout çà,
c’est de vous quitter.
Maintenant, détournez vous,
parce que je suis si affreux à simplement voir,
mes cheveux ont abandonné mon corps…
Oh cette agonie!
Je sais que je ne me marierai jamais,
Bébé je suis juste lassé de la chimio,
et compte les jours qu’il me reste.
C’est si injuste de vivre çà!
et j’espère que vous savez
que si vous avez à me dire " adieu"
aujourd’hui…
je vous aurai demandé d’être franc.
Parce que le plus dur dans tout çà
c’est de vous quitter. (bis)
interlude qui déchire
Un groupe que je viens de découvrir par l’intermédiaire d’un de mes contacts FaceBook
Qui fut également mon beau-frère
Informaticien ( ou programmateur je ne sais pas trop)
Musicien
et qui a un prénom presque aussi beau que le mien.
Jean-Philippe.
C’est vrai que le Jean gâche un peu, je trouve…